M. Ahmed EL FEHDI: Une amélioration des investissements est attendue pour le reste de l’année

Ahmed EL FEHDI

Dans une perspective d’amélioration des investissements privés, l’Etat démine le terrain aux entreprises toute taille confondue. En l’occurrence, M. Ahmed EL FEHDI gère plusieurs types d’entreprises dans le textile, l’agroalimentaire, l’immobilier… Ainsi, M. Ahmed EL FEHDI juge salutaire les efforts déployés par l’Etat dans ce sens. Les dépenses d’investissement ont augmenté de près de 30% au titre du premier trimestre de l’année, soit un total de 16 milliards de DH. Aussi, il convient de signaler que la reprise de la commande publique devrait réconforter plusieurs opérateurs économiques de la place. Les ressources supplémentaires qui restent sont tributaires de la diminution des dépenses de la compensation. Les économies faites seront orientées vers des dépenses plus créatrices de valeur ajoutée.

Néanmoins, l’augmentation remarquable des dépenses relatives au matériel de près de 14% soit 11 milliards de Dirhams, ne coïncide pas avec les espérances de l’Etat. A contrario, les entreprises s’impatientent grâce au changement de profil de la croissance. Désormais, les activités non agricoles se définissent comme étant des principales porteuses, d’où elles regagnent des montants énormes d’investissements privés.

Dans le secteur industriel et le secteur immobilier, la progression des activités devrait être maintenue avec des prévisions du CMC estimées au double. Aussi, les investissements seraient également soutenus par le vent de la reprise soufflant dans la zone euro, même s’il s’agit de données qui ne sont pas très apparentes au niveau des statistiques. Sur un autre lieu, les importations de biens d’équipement ont baissé de 12% sur les trois premiers mois de l’année. Au titre de la même période, les crédits à l’équipement ont accusé une légère baisse de 2%. En outre, les pronostics de la CFG pour toute l’année 2014 demeurent plus prometteurs. Dès lors, le volume des investissements enregistrerait une hausse de l’ordre de 2,5% par rapport à l’année antérieure.
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